Immatriculations premier trimestre 2025 : le BEV reste une histoire purement B2B

Immatriculations premier trimestre 2025 : le BEV reste une histoire purement B2B

Le premier trimestre 2025 est derrière nous et, comme le veut la tradition, Febiac a analysé les immatriculations. Ce qui ressort, c'est que le marché B2B perd du terrain au profit du secteur privé, que la location à court terme connaît un nouveau déclin et que la voiture électrique est et reste pour l'instant une histoire purement B2B.

Febiac a analysé les immatriculations de voitures neuves en Belgique au premier trimestre 2025. En janvier, février et mars, 120 940 voitures neuves ont été immatriculées. C'est 10,5 % de moins qu'au premier trimestre 2024. Il est à noter que le nombre d'immatriculations par des clients professionnels a baissé de 8,2 % pour atteindre 65 085 voitures, soit 53,4 % du total, alors qu'en 2023, il atteignait 68,9 % et l'année dernière, il était encore de 61,6 %. Le nombre de voitures de fonction au premier trimestre 2025 est donc comparable aux résultats des premiers trimestres 2020, 2021 et 2022.

Les immatriculations de location courte durée sont en baisse

Par rapport à 2019, dernière année pleine de la période pré-COVID, on constate une légère augmentation du nombre de contrats de location longue durée, avec 31 925 au premier trimestre 2025 contre 30 550 à la même période en 2019. En revanche, le nombre d'immatriculations est en net recul par rapport à 2024 et 2023.

Dans le même temps, le nombre de contrats de location courte durée continue de baisser (4 387 contre 5 076 l'an dernier et 7 668 en 2023).

Le nombre de voitures neuves immatriculées directement par les entreprises au premier trimestre est également passé de 38 340 en 2023 et 35 450 en 2024 à 26 989 cette année.

Les BEV dominent le marché B2B

Il est désormais clair que le secteur B2B a basculé vers l'électrique. Au premier trimestre, la part des voitures purement électriques sur le marché professionnel était de 54,2 %, soit plus du double de celle des voitures à essence, qui représentaient 24,1 %. Les véhicules rechargeables représentent 11,8 % des immatriculations, le full hybrid a été choisi par les professionnels dans 6,4 % des cas et le diesel, avec une part de marché de 3,5 %, appartient véritablement au passé.

Le fait que l'électrification ne pénètre pas le marché privé est évident si l'on considère que sur les 40 402 VE immatriculés au premier trimestre, seuls 13,2 % avaient un propriétaire privé. 86,8 %, soit environ 9 voitures électriques sur 10, sont des voitures de société ou ont été immatriculées par des indépendants !

 

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